Karen Coach




KAREN HENDRIKS




Coaching de vie on-line: programme "Clés sur Soi" / Interculturalité :
les besoins spécifiques des expatrié(e)s/ Mobilité internationale
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Le coaching:

La vocation du coaching est d’améliorer sa connaissance de Soi via un questionnement individuel sur les thèmes principaux qui sont l’estime de Soi
; l’assertivité; les valeurs; les besoins; les croyances limitantes ( et les blocages qu’elles induisent); être conscient de l’ensemble de ses capacités/
compétences /ressources et apprendre à les utiliser ….. Les principaux axes de travail sont: la gestion des émotions

( leur reconnaissance et leur acceptation ); le lâcher prise et la gestion du stress
( notamment en se dégageant du mental et en se concentrant davantage sur son corps); gagner en confiance en Soi;développer une pensée plus
positive mais juste: de Soi, des Autres et des évènements ( par l’acquisition de nouvelles perspectives); apprendre à se valoriser et à prendre soin
de Soi ( intégrer le concept de gratitude); développer des stratégies d’adaptation efficaces en vue de prises de décision en accord avec ce que l’on
est; définir des objectifs de vie clairs et réalisables et se donner les moyens de passer à l’action; ……
En se connaissant de manière plus approfondie, on se rapproche inéluctablement du bonheur puisque ce que nous faisons est directement lié à qui
nous sommes et non pas aux injonctions provenant de notre éducation, famille, société.
Ce gain en liberté en tant qu’individu rendra notre vie et nos rapports aux autres - et à nous même - plus authentiques.
Devant chaque situation, chaque problématique, on a toujours le choix entre 2 voies: soit on s’adapte ( et c’est un choix), soit on construit de
nouvelles pistes pour vivre mieux. Il n’y a jamais de mauvais choix en soi, il faut juste qu’il nous corresponde.
Cette démarche d’accompagnement se fait grâce aux compétences d’un professionnel en développement personnel.


L'expatriation, une aventure enrichissante mais complexe.


Vivre à l'étranger est une expérience riche sur le plan personnel, professionnel et social. Cependant, elle s'accompagne souvent de défis importants qui peuvent avoir un impact sur le bien-être psychologique. Les expatrié(e)s sont confronté(e)s à de nombreux changements: un nouvel environnement culturel, une nouvelle langue, des démarches administratives, un nouveau réseau social à créer etc. Ces bouleversements peuvent engendrer du stress, de l'anxiété, de la solitude ou encore des difficultés d'adaptation.


Pourquoi le soutien psychologique est-il important ?

    • Comprendre et gérer les émotions: Un thérapeute peut aider à identifier et à exprimer les émotions liées à l'expatriation, telles que la nostalgie, la colère, le mal du pays, le déracinement, le découragement ou la sensation de décalage.
    • Développer des stratégies d'adaptation: Les professionnels de la santé mentale peuvent fournir des outils et des techniques pour mieux s'adapter à la nouvelle culture, au nouvel environnement et faciliter l’intégration.
    • Renforcer le réseau social: Un thérapeute peut aider à développer des relations sociales saines et à surmonter les sentiments d’isolement et / ou de solitude.
    • Prévenir les problèmes de santé mentale: Un suivi psychologique régulier peut aider à prévenir l'apparition de troubles plus graves, tels que la dépression ou l’anxiété.
    • Construire une nouvelle identité: se questionner sur ce que veut incarner l’expatrié(e), ce qu’il veut garder de sa culture de départ et intégrer de sa nouvelle culture et comment les faire cohabiter en harmonie.
    • Mettre en place de nouvelles ressources personnelles et/ou méconnues

Les défis spécifiques des expatrié(e)s

    • Le choc culturel: La difficulté à s'adapter à de nouvelles normes sociales, à de nouvelles façons de penser et de vivre; d’autres schémas de pensées prédominants; de nouveaux codes sociaux.....
    • La barrière de la langue: Les difficultés de communication peuvent entraîner des malentendus, de la frustration et de l'isolement.
    • Les problèmes administratifs: Les démarches administratives peuvent être complexes et stressantes. ou prendre plus de temps que prévu.
    • Les difficultés relationnelles: Les relations avec les membres de la famille restés au pays ou avec les nouveaux amis peuvent être difficiles à gérer.
    • La difficulté de trouver sa place: entre 2 cultures; entre 2 pays; entre 2 étapes de vie différentes: un vrai questionnement sur soi doit être fait pour que l’expatrié puisse enclencher sereinement les réajustements nécessaires à sa nouvelle vie.

Où trouver de l'aide ?

De nombreuses ressources sont disponibles pour les expatrié(e)s:
    • Les coachs / psychologues spécialisés dans l'expatriation: Ils sont formés pour accompagner les personnes confrontées aux défis et besoins spécifiques des expatrié(e)s.
    • Les groupes de soutien: Ils permettent de rencontrer d'autres expatrié(e)s et de partager leurs expériences.
    • Les associations d’expatrié(e)s: Elles proposent souvent des événements sociaux et des activités culturelles.

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Article écrit par Karen Hendriks le 02/02/2018    

        



Ce qui fait qu’une expatriation ne ressemble à aucune autre ….

Chaque expatriation est unique et c’est réellement important d’insister sur cette réalité.
J’aimerais évoquer ici quelques facteurs bien précis qui peuvent modifier la façon dont est perçue et vécue une expatriation pour avoir une idée plus concrète de leur impact:
    • Les conditions de départ de l’expatriation: en solo ? en couple ? en famille ? Pour quelles raisons est-elle envisagée: niveau professionnel ? Défi personnel ? Fuite de quelque chose ? Envie de recommencer sa vie de zéro ? Est-elle réellement choisie et désirée OU au contraire imposée? la notion de choix est primordiale: quand un grand changement de vie est imposé par l’extérieur, par définition, il y a déjà un travail d’acceptation de la décision à faire en amont. En résumé : quelle est la relation du futur expatrié avec sa vie actuelle?
Où en était le coaché à l’heure de s’expatrier : satisfait de sa vie ? Ou pas du tout ? Au niveau moral: totalement partant pour un vrai changement de cap ou pas trop ?

    • La distance interculturelle qui existe entre le pays d’origine et le pays d’accueil. C’est à dire les différences entre le point de départ et le point d’arrivée.
Parle t-on la même langue ? S’agit-il d’un autre continent ? La culture est-elle peu / très / extrêmement différente du pays d’origine?

    • La personnalité du coaché: en quelques mots :ses capacités d’adaptation au changement. Aime t-il d’habitude se lancer des challenges ? Est-il ouvert à d’autres cultures/ perspectives ? Est-il déjà sorti de sa zone de confort : dans quelles circonstances ? Comment cela s’est-il passé ? Est-il conscient de l’ensemble des ressources dont il dispose ? Quelle est sa vision globale du monde ? Comment réagit-il aux imprévus en général ? Et au stress? Plutôt intro ou extraverti ?

    • La situation sur place: y a t-il déjà un poste prévu ou la recherche d’emploi fait partie du défi ? Est-ce « seulement » un changement de poste ou bien un changement de profession est envisagé ? Des contacts sont-ils présents dans le pays d’accueil ou tout le réseau social est à construire ? L’expatrié dispose t-il d’une marge économique ? Des facilités sur place ? Où se situe le pays d’accueil en terme de droits humains et la place de la femme ?

    • Y a t-il une durée définie à l’avance? Qui pourrait être prolongée ? Une date déjà fixée de retour ? Selon l’état d’esprit du départ, vivre une expatriation comme une parenthèse de vie avec une fin programmée n’a rien à voir avec une expatriation définitive où il n’y pas de « voie de sortie »

    • Le futur expatrié a t-il eu le temps de se préparer en amont ?: recherche d’informations au niveau des démarches à faire / des coutumes ; normes sociales; horaires de vie …. / commencer à apprendre une nouvelle langue / avoir des contacts avec d’autres expat / s’intéresser au fonctionnement général: politique , social , sanitaire …… bref le niveau de connaissances sur le nouveau futur pays et la possibilité ou non de s’y être préparé mentalement.

    • Le futur expatrié dispose t-il d’un entourage soutenant ? Ou au contraire , des charges familiales ; conflits non gérés ….. ce sur quoi il pourra compter une fois là-bas en dehors de lui-même.

Quels sont les interêts d’un coaching dans ce cas-là:

Tous ces points ( liste non exhaustive) peuvent être travaillés , réfléchis pour faciliter l’intégration et développer de nouvelles stratégies d’adaptation si celles déjà utilisées auparavant se révélaient insuffisantes ou inutilisables.
En apprendre davantage sur soi-même ( but en soi du coaching) : nos modes de fonctionnement , notre manière privilégiée de communiquer et entrer en contact avec les autres ; nos croyances; nos limites, nos peurs ….ne peut que nous aider à vivre au mieux une expérience incroyablement enrichissante et d’en extraire tout le potentiel.
Comme pour toute étape de vie ( et encore plus quand tout ce qui nous constituait est modifié par le changement d’environnement imposé par l’ expatriation ) , pouvoir compter sur soi , en toute circonstance et saisir l’opportunité de ce changement pour évoluer personnellement est précieux . Pouvoir en parler avec un professionnel qui en fait lui-même l’expérience permet de vivre cette étape en toute conscience et avec plus de clarité .

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Article écrit par Karen Hendriks le 22 février 2020    


Les principaux statuts d’expatrié(e) pour partir vivre à l’étranger: Partie 1: étudier à l’étranger.


Comme nous pouvons l’imaginer, une expatriation ne ressemble en rien à un voyage et encore moins à un séjour de vacances.
Dans les différents cas de figure d’expatriation , je vous propose aujourd’hui de nous attarder sur le statut d’étudiant à l’étranger:
de quelques mois à plusieurs années / des stages / des formations / des séjours linguistiques de longue durée…..


Concernant les études et les formations à l’étranger, il existe souvent des partenariats entre écoles / universités qui favorisent ce type d’échanges. Leur accessibilité peut être relativement simple ou au contraire requérir un certain nombre de critères comme la réussite à un examen d’admission et/ou un test de langue , toujours valorisé. Ce genre de programme permet d’éviter de se retrouver entre expatriés parlant la même langue et donc propose un véritable « bain culturel » où beaucoup de nationalités, langues différentes sont représentées et donc garantissant une expérience à l’étranger particulièrement enrichissante .

Il est important dans ce cas d’intégrer que le futur expatrié devra faire preuve d’adaptabilité, de flexibilité et de persévérance . Les cours étant donnés dans la langue du pays d’accueil , l’étudiant devra fournir plus d’efforts que s’il était resté étudier dans son propre pays et donc si l’obtention d’un diplôme au bout du parcours est un enjeu , bien en tenir compte avant de prendre la décision de s’expatrier . Ce type de programme peut aller de quelques semaines à une année académique entière( voire un cursus entier) , touchant un apprentissage linguistique mais aussi d’autres domaines . Le fait d’acquérir des connaissances mais par un autre canal ( autre langue ou méthode d’enseignement différente ) peut aussi s’avérer un choix interessant. Avoir une idée précise sur le coût de ce genre d’expérience ( les cours mais aussi les frais d’installation ; le logement; la nourriture; les loisirs sur place …..) peut être déterminant . Envisager un petit boulot sur place pour diminuer l’impact de ces frais est une solution interessante . Il existe un vaste choix de certifications et formations diplômantes accessibles en Europe mais aussi dans le monde qui par la suite , pourront se révéler un atout non négligeable à l’heure de postuler ou de se démarquer de la concurrence . En ce qui concerne les stages à l’étranger, ils peuvent se combiner ou pas à un cursus à l’étranger . Il peut être spontané mais le programme initial doit le permettre et ensuite, il s’agira de chercher et trouver ce qui correspond le mieux en terme de conditions et de destination notamment . A noter qu’un stage à l’internationale peut déboucher sur un premier contrat d’embauche et une porte d’entrée très interessante dans la vie active .

Les principaux avantages :

    • L’immersion culturelle avec à la clé la découverte d’un nouveau mode de vie , de coutumes et de traditions .
    • La maitrise des langues avec une progression rapide des connaissances
    • Le développement personnel c’est à dire une connaissance de soi approfondie
    • L’ouverture d’esprit menant à une meilleure compréhension du monde
    • Un atout pour la future carrière : en général , expérience extrêmement valorisée par les employeurs car révélatrice d’une grande capacité d’adaptation et d’autonomie .

Les principaux inconvénients :

    • Le coût
    • Les formalités administratives: certaines restent indispensables ( téléphonie; compte bancaire ;VISA ; carte de résident temporaire ….)
    • Trouver un logement : partie de l’aventure souvent compliquée voire très compliquée dans certaines destinations
    • Solitude ou isolement social surtout au début
    • Choc culturel: l’adaptation à un nouvel environnement peut être difficile

Quels sont les intérêts d’un coaching dans ce cas-là ?

Comme nous pouvons le constater , les avantages et les inconvénients d’un étudiant à l’étranger coïncident avec ceux d’un expatrié au sens large.
Cela dit, comme le statut d’étudiant est un cas à part entière , il présentera aussi des besoins plus spécifiques notamment liés à l’adaptation
au système éducatif du pays d’accueil ( méthodes d’enseignement, attentes, évaluations …) ; le suivi des cours: apprendre à cultiver et
entretenir sa motivation et sa persévérance ; développer sa capacité d’adaptation à l’heure d’utiliser par ex. toutes les ressources
proposées par le cursus / stage ( bibliothèque/ laboratoire/ choix d’options / outils numériques …) ; prendre conscience des besoins
sociaux en jeu : se faire des amis/ participer activement à la vie estudiantine pour ne pas s’isoler ; se créer un réseau social ;
gérer la solitude : surmonter les moments de découragement et trouver des loisirs ; apprendre à gérer son budget , souvent source de stress
et si nécessaire trouver un job étudiant et / ou se renseigner sur des bourses/ aides envisageables ; s’adapter à un nouveau rythme et à un
nouvel environnement tout en se respectant .
Comme dans toute expatriation la question des valeurs et des besoins se pose à un moment donné , et au vu du « jeune âge » lié directement
à la condition d’étudiant(e), un travail de meilleure connaissance de soi au sens large a tout son
intérêt et peut représenter une vraie aide à l’heure de l’intégration et de l’optimisation de l’expatriation.

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Article écrit par Karen Hendriks le 10/07/2022    

        
      

Les principales causes qui mettent fin à une expatriation

O n pense souvent ( à juste titre) qu’une expatriation est un grand évènement de vie qui implique des efforts voire des sacrifices et une adaptation continue . Ce à quoi l’on pense moins, c’est le cas d’un retour au pays et ici, peut-être plus encore, le « futur ex expatrié » devra passer par un processus de ré-adaptation , souvent plus complexe qu’il n’y paraît .

On en parle ..........

Les raisons qui peuvent pousser les expatriés à rentrer au pays sont souvent multiples et complexes.
Elles peuvent être personnelles, professionnelles ou socio-culturelles c’est à dire davantage liées au contexte de vie à l’ étranger .
Voici quelques exemples concrets:

    • Les raisons personnelles: il peut s’agir d’un souhait de rapprochement familial quand l’éloignement avec la famille et les amis devint trop lourd à porter ou le moment de fonder une famille quand les expatriés préfèrent élever ses enfants dans leur pays d’origine Les raisons sentimentales: la difficulté à s’intégrer socialement; un sentiment d’isolement; la difficulté pesante de ne pas trouver sa place; le manque de réseau sur place sont des motifs très fréquents tout comme le cas de rupture sentimentale qui devient un élément déclenchant Des raisons de santé: soit pour l’expatrié, qui préfère retourner dans un système de soins qu’il connaît et peut être meilleur; soit des problèmes médicaux touchant la famille et l’envie / l’obligation de se rapprocher Un sentiment d’appartenance non comblé dans le pays d’accueil et l’envie de retrouver ses racines peut signer un retour au pays après plusieurs années à l’étranger
    • Des raisons professionnelles: il peut s’agir de fin de contrat ( non renouvelé) et là , le retour est inévitable . Ici à nouveau la différence entre l’imposé/ le choisi prend tout son sens . Des difficultés professionnelles: qui incluent un manque de perspectives d’évolution ou peu d’opportunités de carrière ( ici, la notion d’attentes avant le départ et la confrontation avec la réalité joue un rôle prédominant); un salaire moins intéressant : avant l’expatriation , cela paraissait peut-être secondaire face à l’excitation d’une nouvelle vie et puis cela s’avère plus important que prévu surtout s’il y a des opportunités / offres concrètes d’emplois plus alléchantes à domicile
    • Des raisons directement liées à la vie à l’étranger: Des difficultés d’adaptation dûes au choc culturel et qui au fil des mois / années prennent de l’ampleur ou la barrière de la langue qui au début représentait un défi et finit par épuiser Des problèmes d’insécurité dûs aux contextes politique , social , sanitaire ...qui perturbent directement la qualité de vie
La qualité de vie: un coût de la vie plus élevé / un rythme de vie trop différent / le bruit / la pollution / l’accès aux soins / la qualité de l’enseignement / l’offre culturelle / les inégalités / une liberté d’expression relative / les droits de l’homme / le bien être général de la population ..... Bien entendu , cette liste n’est pas exhaustive et cela dépend du caractère unique de l’expatriation .


Quels sont les intérêts d’un coaching dans ce cas-là ?

Pouvoir en parler pour clôturer cette étape de vie et être prêt(e) à accueillir la suivante est une opportunité que l’expatrié(e) devrait envisager d’emblée . Surtout si une impression d’inachevé est présente ou une frustration. Mettre des mots sur ce qui s’est passé : le bon mais aussi le moins bon ; se donner la possibilité d’intégrer l’ensemble et peut être même de comprendre les enjeux de certains faits / événements qui dans l’effervescence de l’expatriation et toutes les stratégies d’adaptation mises en place ( souvent inconscientes) , sont un peu passés à la trappe . Faire le point sur des émotions peut être refoulées et lutter contre le sentiment d’échec ; porter un regard bienveillant sur l’expatriation et la considérer avant tout comme une expérience de vie forcément enrichissante ; prendre conscience de tout ce qu ‘elle a amené en terme de connaissance de Soi , compétences , nouveaux fonctionnements et repartir serein avec un sentiment de liberté accru : voilà quelques bénéfices d’un accompagnement « après expatriation » .

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Article écrit par Karen HENDRIKS le 12/3/2021    


Apprendre la langue du pays : indispensable ?

Quand on envisage de s’expatrier, est-ce vraiment nécessaire de connaître la langue du pays ?
Est ce que l’intégration passe par la maitrise de la langue du pays d’accueil et de ses subtilités ?

On en parle ......

Premièrement , tout dépend du statut de l’expatrié(e): un travailleur aura des exigences de communication / adaptation / intégration inhérentes à son travail supérieures à un retraité par exemple . Et donc , ici , c’est davantage l’état d’esprit de l’expatrié(e) qui sera déterminant. Souhaite t-il vraiment s’immerger dans la culture de son pays d’accueil , dont la langue est l’une des branches les plus importantes ? Ou a t-il des exigences de communication / partage très basiques et le réseau qu’il possède ( famille , amis) lui est suffisant ? Ensuite, connaitre déjà en partie la langue ou commencer à l’apprendre AVANT l’expatriation peut participer à faire de cette opportunité de vie une expérience encore plus unique et vécue plus intensément . Quelque soit le pays d’accueil, voir un expatrié faire des efforts linguistiques sera toujours bien vu voire valorisé. Et le cas contraire, le plus souvent critiqué . Maitriser l’anglais, considéré comme la langue universelle, pourrait suffire dans certains pays, y compris non anglophones, mais à nouveau la question de : « à quel niveau est ce que je veux m’impliquer dans ce projet « a tout son sens . Et de là, le lien direct avec un concept déjà abordé précédemment d’une expatriation désirée OU au contraire imposée . De plus , ne pas connaître la langue du pays impliquera de manière certaine une impression de toujours rester en surface et la construction d’un réseau social identique au niveau linguistique . A l’heure où une expatriation est avant tout une immersion culturelle - souvent de moyenne ou longue durée, se passer de ce tremplin linguistique privera l’expatrié(e) sans doute de beaucoup d’opportunités , généralement recherchées dans le projet même de l’expatriation . D’où l’interêt ici de se questionner par rapport à ses attentes et les objectifs poursuivis. Le fait de parler la langue du pays d’accueil favorise directement l’intégration sociale que ce soit dans la construction d’un nouveau réseau ou dans les diverses démarches administratives, qui peuvent être compliquées dans certains pays . Connaitre la langue présente l’avantage - et non des moindres, de maintenir son autonomie d’action , y compris à l’étranger et « ouvre les portes » ... tout simplement . Concernant les personnes qui désirent s’expatrier dans un autre pays francophone, il y aura néanmoins des spécificités linguistiques locales ( expressions / vocabulaire spécifique / accent ....). En conclusion , même si l’apprentissage de la langue du pays d’accueil , à n’importe quel moment du processus et quelque soit le niveau atteint, représente des avantages indéniables , ce sera au futur expatrié d’interroger ses motivations et de prendre la décision .


Quels sont les intérêts d’un coaching dans ce cas-là ?

Dans un coaching « pré expatriation », le conseil sera toujours, pour le moins, de commencer l’apprentissage de la nouvelle langue; et ce quelque soit la situation du futur expatrié. Et d’envisager cette étape comme un premier pas de préparation à l ‘expatriation pour vivre celle-ci de manière plus consciente et pleine .
Et d’y prendre plaisir , surtout ; sans se mettre trop de pression . Si l’expatriation se fait dans un contexte professionnel, l’employeur l’exigera peut-être ou facilitera cet apprentissage et dans un autre contexte , cela permettra au futur expatrié de rendre plus concret son projet de vie et donc s’y préparer y compris mentalement . Faire préciser les attentes / objectifs / croyances .... qui entourent l’expatriation peut également être très positif : pouvoir en discuter librement avec un professionnel de l’interculturalité peut ouvrir à de nouvelles perspectives et faire la part des choses entre l’imaginaire et la réalité . Comprendre les enjeux de compétences linguistiques une fois sur place par la mentalisation de situations concrètes peut être un levier intéressant pour une personne qui hésiterait à se lancer dans l’apprentissage d’une nouvelle langue . Informer du piège de rester entre francophones et / ou d’arriver à des conduites d’évitement envers les locaux . Sensibiliser le futur expatrié sur le fait que l’apprentissage d’une langue est un processus de longue haleine et surtout continu , c’est à dire que, une fois sur place , il continuera à se perfectionner et à apprendre des choses quotidiennement et donc favoriser l’accès à l’auto valorisation, l’auto dérision , la bienveillance et la patience . Partant du principe qu’on ne peut changer les Autres, on ne pourra agir que sur nous même et ne pas trop espérer des « locaux » peut éviter des désillusions. L’expatriation pose la difficile question de l’identité et du statut : même résident depuis de nombreuses années , un expatrié restera un étranger pour la plupart des gens et dans la plupart des pays . Et le niveau d’ouverture d’un pays est difficilement évaluable avant l’expatriation et commence à se ressentir après plusieurs mois, par le cumul de petites situations de la vie quotidienne qui assemblées comme les pièces d’un puzzle finissent par donner une teinte générale :en être conscient peut limiter cette sensation de décalage , tout à fait normale mais souvent inconfortable .

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Article écrit par Karen Hendriks le 8/04/21